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 Selon l’Institut BVA, la France ne s’est pas « droitisée »

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Pierre Cortese

Pierre Cortese


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Selon l’Institut BVA, la France ne s’est pas « droitisée » Empty
MessageSujet: Selon l’Institut BVA, la France ne s’est pas « droitisée »   Selon l’Institut BVA, la France ne s’est pas « droitisée » EmptyJeu 24 Mai - 19:53

Selon l’Institut BVA, la France ne s’est pas « droitisée »
Les Echos - Cecile Cornudet | 22 mai 2007

Les résultats de la présidentielle seraient trompeurs pour BVA, qui continue de penser que le rapport de force idéologique penche du côté de la gauche. Ce que Nicolas Sarkozy aurait parfaitement intégré en proposant un gouvernement « d’ouverture ».

A quatre semaines des élections législatives, tous les instituts de sondage prédisent une nette victoire de l’UMP, voire un raz de marée. Et pourtant, « contrairement à l’impression que pourraient donner les résultats de l’élection présidentielle, la France ne s’est pas droitisée », affirme Gaël Sliman, directeur adjoint de BVA Opinion, qui vient de passer au crible six mois de résultats et d’attentes des Français.



Si l’on regarde les attentes des électeurs, leurs valeurs et même leurs affinités partisanes, « l’état des forces idéologiques dans le pays penchait même encore assez nettement à gauche avant le 1er tour », avance-t-il. En décembre dernier, quelque 54 % des électeurs se disaient « proches de la gauche », contre 46 % de la droite. Quand on leur demandait, mi-novembre, de qui ils « souhaitaient » la victoire, 41 % contre 30 % répondaient que c’était « celle du candidat de gauche ». Quand on faisait la liste de leurs préoccupations, les sujets sociaux - emploi, pouvoir d’achat, précarité, éducation - arrivaient devant la sécurité et l’immigration. Et ils faisaient alors nettement plus confiance au PS qu’à l’UMP pour y répondre.

Thèmes secondaires

Alors, que s’est il passé ? Une campagne électorale, tout simplement. En l’espace de trois mois, la donne a radicalement changé. Exemple ô combien symbolique : l’emploi. En décembre 2006, Ségolène Royal avait, dans la lutte contre le chômage, une avance de « crédibilité » de 5 points sur son rival UMP. Trois mois plus tard, c’est lui qui la devançait de 13 points. En réalité, c’est moins le positionnement de la candidate socialiste qui aurait déstabilisé les électeurs, avance BVA, que son choix de faire campagne sur des thèmes pour eux secondaires, et l’absence de cohérence d’ensemble de sa ligne économique et sociale. « Elle a eu tendance à aller sur des sujets périphériques (démocratie sociale...) ou à vouloir se positionner sur les lignes de force de son adversaire (sécurité, nation...) », observe Gaël Sliman, « sans fournir, jusqu’au soir du premier tour, d’éléments clairs sur sa ligne et sur ce qu’elle ferait en matière économique et sociale si elle était élue ». En face, Nicolas Sarkozy a certes mené une campagne très à droite, mais « il a au moins proposé des solutions sur des enjeux qui intéressaient les gens, notamment « travailler plus pour gagner plus » », poursuit-il.

Reste à savoir quelles conséquences en tirer. Pour le PS, ce sera très difficile de redresser la barre d’ici aux 10 et 17 juin, « parce qu’on ne bâtit pas une cohérence politique en quelques semaines ».

Des gages d’ouverture

En revanche, cette analyse du rapport de force idéologique expliquerait en grande partie le choix de Nicolas Sarkozy d’intégrer des personnalités de gauche dans son gouvernement. « Il a vilipendé Mai 68 et accueille dans son gouvernement Bernard Kouchner, incarnation vivante de Mai 68, au risque de déstabiliser son électorat », relève Gaël Sliman. Le président de la République ne chercherait pas uniquement à affaiblir le PS à la veille des élections législatives. Il aurait compris, lui le grand consommateur d’études d’opinion, que, pour mettre en oeuvre son programme de droite, il lui fallait donner des gages d’ouverture aux Français.
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