Une fois de plus, la droite n’hésite pas à soutenir publiquement une terrible dictature. La dépêche suivante de l’AFP, publiée le 16 novembre à propos du sommet mondial de la société de l’information, est affligeante.
Eric Raoult, vice-président de l’Asemblée nationale, Philippe Briand, président du Groupe d’amitié France-Tunisie, Pierre Lellouche, Didier Quentin et René André qualifient d’"injuste et inamicale" les critiques entendues ces derniers jours contre la Tunisie.
Cinq députés de l’UMP ont apporté mercredi leur soutien au président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, sommé par l’Onu et la France de respecter la liberté d’expression dans son pays. "Depuis plusieurs jours, certains tentent de brouiller l’image de la Tunisie pour des raisons inavouables", écrivent les députés Eric Raoult, vice-président de l’Asemblée nationale, Philippe Briand, président du Groupe d’amitié France-Tunisie, Pierre Lellouche, Didier Quentin et René André. Qualifiant "cette attitude" d’"injuste et inamicale", ces députés appellent à reconnaître que "la Tunisie a fait des efforts", dans un communiqué commun intitulé "La Tunisie a des amis, Ben Ali n’est pas notre ennemi". "Pour le statut de la femme, pour l’éducation de ses enfants, pour la création d’une large classe moyenne de petits propriétaires, pour le respect de la laïcité, pour lutter contre l’extrémisme et le terrorisme, la Tunisie va dans le bon sens", assurent ces députés.