L'affaire Georges Frêche, c'en est où ?

On revient pas sur le débat du droit de tendance au sein d'une organisation politique c'est le sujet d'un autre topic. Cependant j'avoue qu'au sein même de ce topic, ton positionnement a fait plus que la bascule. Au débat les propos de Georges Frêche n'ont selon toi rien de discriminants et puis maintenant il relèveraient de la structuration d'un courant d'extrême droite au sein du PS.

Tu viens défendre l'idée d'une absence de divergences d'opinion au sein d'un parti alors que cette divergence règne au sein même de ta réflexion personnelle.

Attention Thibaut, je n'est jamais dit que les propos de Frêche ne sont pas discriminants mais que les miens ne le sont pas !
Pour determiner si les propos de frêche sont discriminant, il faudrait qu'il est proposer une mesure au problème qu'il à dénonçait !
j'ai avant tout exposer mon point de vue et mes propositions pas ceux de Frêche que je ne connais pas !

juju a écrit:

Attention Thibaut, je n'est jamais dit que les propos de Frêche ne sont pas discriminants... !

Si tu l'as dit : "je ne vois aucune forme de rascisme dans les propos de Mr Fraiche mais au contraire l'indignation d'un homme qui déplore le manque de diversité des équipes de football !"

Donc attention à ce que tu dis.

Thibaut, tu confond la discrimination et le rascisme ! c'est grave ! on peut faire de la discrimination sans rascisme !

Ha ha ha c'est quoi se délire discrimination c'est de mettre à l'écart des ou un individus bref mais je peut comprendre que ta définition soit identitaire.

juju a écrit:

Thibaut, tu confond la discrimination et le rascisme ! c'est grave ! on peut faire de la discrimination sans rascisme !

Parce que la discrimination sur des critères comme la couleur de peau n'est pas constitutif du rascisme. J'ai vraiment besoin que tu nous apportes tes définitions des deux termes sous peine de demeurer incompris, d'ailleurs l'incompréhension comme moyen d'éveil des masses laisse à désirer.

Eh bien vois-tu, la discrimination positive ne fait pas d'amalgame entre couleurs,comportements et intelligence, il n'y a donc pas de rascisme !
Ce n'est pas comme si je chassé d'une équipe tous les joueurs de couleurs différentes sous-pretexte d'inferiorité ou je ne sais quoi au contraire je prône la diversité !

Déclaration de Ségolène Royal :

"Affaire Frêche: le PS "peut en rester là", estime Ségolène Royal

PARIS (AP) - Le président socialiste du conseil régional Languedoc-Roussillon Georges Frêche ayant décidé de se mettre en congé du Parti socialiste, le parti "peut en rester là" et ne pas le sanctionner davantage, a estimé la candidate socialiste Ségolène Royal, mercredi sur RTL.

M. Frêche est convoqué le 27 janvier par la commission nationale des conflits du PS pour s'expliquer sur ses propos critiquant la proportion de "blacks" dans l'équipe de France de football. Il a annoncé mardi s'être mis en congé du parti "dans l'intérêt de Ségolène Royal".

"Je pense que ce qu'il a fait est bien et qu'on peut en rester là", a réagi Mme Royal. Toutefois, "c'est à lui de voir comment (...) il peut continuer à exprimer des excuses pour des mots qui ont profondément blessé et avec lesquels je suis en désaccord", a ajouté la candidate à la présidentielle.

Selon le "Midi Libre", Georges Frêche aurait critiqué la composition de l'équipe de France de football le 14 novembre en ces termes: "Dans cette équipe, il y a neuf 'blacks' sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze 'blacks'. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine."

En novembre, le premier secrétaire du PS François Hollande avait promis que Georges Frêche serait exclu du parti s'il était confirmé que l'élu avait bien tenu ces propos. "

Et bien pour moi, non il ne faut pas en rester là. Cela ne suffit pas. Suite à ses propos scandaleux, il faut le virer. Il ne peut plus être président de région et de l'agglomération de Montpellier. C'est quand même plus grave que la mauvaise blague d'Arnaud Montebourg.

Moi la blague de Montebourg m'a bien faite rire, c'est d'un culot... En plein passage un peu tendu dans le couple, envoyé une tirade pareil je trouve ça trés bon. Mais honnetement il n'y a pas de quoi en faire tout un fromage.

Je n'en fais pas tout un fromage. Je regrette la complaisance envers Georges Frêche. Il faut aller jusqu'au bout de la démarche. Et un jour, il dira pire et on laissera faire. Pas d'exception, même pas dans notre parti. Un élu de cette évengure doit se maîtriser.

Segolene Royal vient de se prononcer pour l'exclusion pure et simple de Georges Frêche.

Oui, j'ai vu ça, c'est une bonne nouvelle. Elle a enfin compris que traîner Georges Frêche comme un boulet serait préjudiciable pour sa campagne.

S.Maisonneuve a écrit:

Moi la blague de Montebourg m'a bien faite rire, c'est d'un culot... En plein passage un peu tendu dans le couple, envoyé une tirade pareil je trouve ça trés bon. Mais honnetement il n'y a pas de quoi en faire tout un fromage.

Bien sur qu'il faut en faire un fromage. Montebourg quand il pose hollande comme défaut de Ségolène Royal, il implique pas que Hollande en tant que tel mais comme Hollande en tant que premier secrétaire du Parti Socialiste. Or poser comme défaut de la candidate, le parti est bel et bien un motif légitime de sanction, cependant ce qui est ridicule c'est le délai de sa suspension. Qu'est-ce que ça veut dire, pendant un mois il ne pourra plus parler au nom de lacandidate puis revenir une fois le délai écoulé...

La dépêche AFP:

PARIS (AP) - La candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a souhaité dimanche que le président de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche soit exclu du PS suite aux propos "inacceptables et humiliants" qu'il aurait tenus sur les joueurs de l'équipe de France de football.

Alors qu'on lui demandait sur Canal+ si elle souhaitait l'exclusion de M. Frêche, Ségolène Royal a répondu: "oui, parce que je pense que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis". "Je désapprouve le fait que Georges Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours".

Mardi, le président de la région Languedoc-Roussillon avait annoncé qu'il se mettait en congé du PS pour "trois ou quatre mois", "dans l'intérêt de Ségolène Royal", soit le temps de la campagne présidentielle. La candidate avait alors salué cette initiative et jugé que le parti pouvait "en rester là". "Je pense que ce qu'il a fait est bien et qu'on peut en rester là", avait-elle considéré.

La commission nationale des conflits du Parti socialiste doit rendre son verdict samedi prochain sur le cas de M. Frêche, après les propos qu'il aurait tenus sur la part de "blacks" dans l'équipe de France de football. Fin novembre, le numéro un du PS François Hollande avait estimé que M. Frêche devait être exclu du parti si ces propos étaient avérés.

Selon "Midi Libre", Georges Frêche aurait critiqué la composition de l'équipe de France de football en ces termes le 14 novembre: "Dans cette équipe, il y a neuf 'blacks' sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze 'blacks'. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine".

Georges Frêche est déjà suspendu pour deux ans de ses délégations au PS depuis le 28 février pour les propos qu'il avait tenus sur les harkis, qu'il avait qualifiés de "sous-hommes". AP

Fin de l'affaire Georges freche:
Exclusion définitive de Georges Frêche
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA COMMISSION NATIONALE DES CONFLITS DU PARTI SOCIALISTE

Décision du 27 janvier 2007

La Commission nationale des conflits du Parti Socialiste, réunie ce matin, a évoqué les conséquences des propos tenus par Georges Frêche le 14 novembre dernier lors d’une séance du conseil d’agglomération de Montpellier. La Commission nationale agissait sur la demande du Bureau National du Parti.

Après avoir entendu son rapporteur, entendu les arguments de la direction du Parti, entendu les défenseurs de Georges Frêche présents, après en avoirdébattu, il est apparu aux membres de la Commission que, sans conteste, ces propos ­ au-delà de leur caractérisation pour le droit, ne sont pas compatibles avec les valeurs d’égalité et de respect des Droits humains qui fondent depuis toujours l’engagement du Parti Socialiste et qui sont contenues dans sa déclaration de principe mais aussi, plus largement, dans les principes constitutionnels de notre république.

Après en avoir délibéré, la Commission nationale des conflits, à l’unanimité de ses membres, a décidé l’exclusion définitive de Georges Frêche du Parti Socialiste.

Honneur à la Commission des conflits et surtout à notre parti !

Le mieux c'est que le poids de cette décision est renforcé du fait que l'unanimité de ses membres ont compris que les propos de M. Frêche était totalement incompatibles avec les valeurs socialistes et incompatibles avec ce que nous proposons pour notre pays.

Maintenant attendons de voir ce que va faire l'UMP vis à vis de christian vaneste, suite à la récurrence de ses propos homophobes.

L'UMP a répondu aujourd'hui à cette question : pour l'instant, il n'est pas investi aux législatives. Un peu léger non ?

L'UMP ne tolérerait-elle pas en son sein des troublions d'extrême droite ?

En fait, Sarkozy vient vraiment de répondre:

Sarkozy fête la journée de lutte contre l’homophobie en soutenant Vanneste...Première promesse non tenue de Sarkozy

Lors de sa cérémonie d’investiture, Nicolas Sarkozy a évoqué « l’exigence de respecter la parole donnée ». Il commence mal.

En 1995, Jacques Chirac avait mis près de trois mois avant de trahir ses engagements de campagne. En manquant à sa parole en 24 heures, Nicolas Sarkozy est plus rapide.

Dans la 10ème circonscription du Nord, Christian Vanneste sera candidat aux législatives, investi et soutenu par l’UMP.Il avait pourtant été condamné, en première instance et en appel, pour injures homophobe suite à des propos cités dans la Voix du Nord de 2005 où il déclarait que l’homosexualité était une « menace pour la survie de l’humanité ».

Suite à sa condamnation, Nicolas Sarkozy, alors président de l’UMP, avait promis que Christian Vanneste ne serait « pas réinvesti aux législatives », dans un entretien au Figaro.

Il a donc menti.

Le MJS dénonce cette première promesse non tenue de Nicolas Sarkozy et le soutien de l’UMP à un candidat homophobe. Pour célébrer la journée mondiale de l’homophobie du 17 mai, investir Christian Vanneste est un symbole particulier et une grave provocation. Cela annonce bien comment l’UMP et le nouveau président considèrent le respect qui est du à chaque citoyen quelque soit son orientation sexuelle.

Pour l’égalité des droits entre tous les citoyens, pour un état et des élus respectueux de tous, aidons Nicolas Sarkozy à ne pas tenir d’autres promesses, envoyons une large majorité de député(e)s socialistes à l’assemblée Nationale !

Et

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