Véritable condensé d’analyses récentes sur les sujets les plus divers, ce petit ouvrage (87 pages, puis les annexes) est un bon outil pour entamer des débats généraux.
Dirigée par Pierre Rosanvallon, la collection « La République des idées » a pour vocation de produire des analyses et des idées nouvelles sur les grands enjeux les plus récents : les nouvelles précarités, les métamorphoses du territoire, les conditions de travail, le déclassement social, la fracture générationnelle, les discriminations, et les formes modernes de la pauvreté… Et cet ouvrage constitue donc un bon résumé d’une grande partie des réponses apportées par cette équipe dans leurs divers ouvrages.
Les différents auteurs, « jeunes » chercheurs pour beaucoup (Pech, Maurin, Askenazy, Chauvel, Piketty…) permettent d’appréhender simplement des problèmes importants avec pour objectif de fonder « une nouvelle critique sociale ». Ils contribuent aux débats d’idées en portant haut les leurs, afin notamment de démontrer l’urgence de faire émerger des outils nouveaux. Parce que la société française a énormément évolué, notamment depuis la fin des années 70, et que la réflexion politique semble se scléroser trop souvent, la république des idées propose de bousculer les préjugés par une critique sociale forte permettant de faire émerger aux yeux de tous les antagonismes qui structurent notre société afin de rendre à nouveau possible l’action collective.
Une lecture qui s’avère souvent indispensable dans la préparation de réunion de débats, pour s’enrichir d’analyses globalement pertinentes, et surtout ne pas hésiter à s’y replonger pour retrouver les éléments les plus intéressants.