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 Construire une Europe politique, par Jürgen Habermas

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Thibaut Meunier

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MessageSujet: Construire une Europe politique, par Jürgen Habermas   Construire une Europe politique, par Jürgen Habermas EmptyMer 1 Aoû - 22:24

Monsieur le Ministre-Président, mesdames, messieurs,

C’est la première fois que j’ai, en cette occasion, le plaisir et le privilège de pouvoir remercier les auteurs de deux éloges.

Les liens qui m’unissent à mon éminent collègue Wolfram Hogrebe sont de deux ordres : philosophiques, d’abord, par l’intérêt que nous portons tous deux aux Âges du monde de Schelling ; biographiques, ensuite, par nos attaches respectives à cette institution qu’est le Séminaire de philosophie de l’Université de Bonn. Ses prédécesseurs à la direction de ce Séminaire furent en effet mes professeurs. S’il est un mérite de Wolfram Hogrebe qu’en cette circonstance j’aimerais souligner, c’est celui qu’il a eu d’effectuer, un peu en marge de ses recherches philosophiques, un travail de mémoire politique sur l’histoire du Séminaire [1]. Il s’est ainsi invité par ce travail dans les souvenirs que nous gardions ma femme et moi de l’époque de nos études, et qui étaient somme toute plutôt agréables. Nous ne percevions pas encore, à cette époque, avec quelle continuité le passé politique de nos enseignants - dont nous n’avions qu’une vague connaissance - permettait à l’époque nazie de nous atteindre encore en s’insinuant dans notre présent d’alors. Il appartient aussi à l’histoire des mentalités de la République fédérale que des souvenirs de la Bonn du début des années cinquante puissent être soumis, plus d’un demi-siècle plus tard (comme c’est le cas, ici, avec les travaux de Hogrebe), à une pénible révision.

Hans-Jochen Vogel est, pour sa part, une personnalité que j’admire de loin depuis longtemps. À l’exception de Johannes Rau, je ne connais guère, dans ma génération, d’homme politique de premier plan avec les prises de position desquels j’ai aussi souvent été en accord. Je n’ai le souvenir que d’une seule occasion où mes attentes ont été déçues ; c’était en 1993, lorsque le Président du groupe parlementaire SPD [2] donna son accord à un compromis sur le droit d’asile qui, à l’époque, m’apparaissait très malvenu. À ma grande surprise, Vogel me remercia de l’article critique que je lui avais envoyé par une lettre amicale dans laquelle il énumérait scrupuleusement ses mobiles mais avouait aussi avec sincérité un reste d’ambivalence non résolu - un petit exemple qui a simplement vocation à montrer à quel point s’incarne dans la personne de Hans-Jochen Vogel un trait essentiel de la culture démocratique : il est quelqu’un qui prend au sérieux le devoir qui est fait à l’élu politique de se justifier publiquement de ses décisions.

C’est toutefois à vous, monsieur le Ministre-Président, et à vous, messieurs et mesdames les jurés que s’adressent mes premiers remerciements, pour m’avoir honoré, en cette année de jubilée, de la plus haute distinction du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie. Un journal du sud de l’Allemagne prétendait il y a peu que, soixante ans après la fondation du Land, la discussion sur la soudure de ses deux composantes régionales ne serait pas encore éteinte - manière de rappeler, aussi contestable que cela soit, le caractère invraisemblable de cette création étatique et de son impressionnante réussite. À vrai dire, en 1946, à l’époque de mes dix-sept ans, qu’il y ait eu un problème à réunir les pays rhénans et la Westphalie ne me serait pas venu le moins du monde à l’esprit. Dans ma classe, se côtoyaient dans un esprit pacifique fort ancien des élèves venant de part et d’autre de la ligne de Benrath [3]. Au lycée de Gummersbach, les accents gutturaux des élèves venant de Meinerzhagen toute proche se mêlaient gaiement aux inflexions chantantes de notre accent rhénan et aux tonalités rugueuses du dialecte du pays de Berg.

Devenu étudiant à Bonn, j’ai souvent eu l’occasion de regarder, depuis l’autre rive du Rhin, en direction du siège des quatre hauts commissaires, mais c’est la première fois que je viens au Petersberg même. L’environnement historique rappelle ici combien l’ancienne République fédérale s’est profondément enracinée dans cette contrée du Rhin et de la Ruhr. J’ai toujours été fier de ma patrie rhénane et de ce qui la caractérise : le caractère civil de sa tournure d’esprit, sa capacité à maintenir une certaine distance rhénano-prussienne à l’égard de Berlin, et son ouverture à l’Ouest et à l’influence libérale de la France républicaine. C’est d’ici que la République fédérale a atteint son objectif de souveraineté - ce qui n’a été possible qu’en relation étroite avec l’unification politique de l’Europe, de même que c’est essentiellement grâce au cadre européen que nous avons retrouvé notre unité nationale. Aussi est-ce le génie des lieux lui-même qui nous invite à réfléchir à ce constat irritant : la dynamique européenne est, en dépit de ses bienfaits, aujourd’hui en train de s’épuiser.
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Thibaut Meunier

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MessageSujet: Re: Construire une Europe politique, par Jürgen Habermas   Construire une Europe politique, par Jürgen Habermas EmptyMer 1 Aoû - 22:25

Le repli sur l’État national favorise dans de nombreux pays l’introversion : le thème européen n’a plus bonne presse, et on préfère se concentrer sur l’ordre du jour national. Chez nous, à longueur de talk-show, grands-pères et petits-fils s’étreignent dans l’émotion que fait naître en eux un nouveau patriotisme tout droit sorti de boutiques de "bien-être". Dans la compétition mondialisée, la certitude de saines racines nationales doit rendre "capable d’avenir" une population amollie par les effets de l’État-providence. Voilà bien une rhétorique qui s’accorde avec l’état actuel d’un politique mondiale que son darwinisme social déchaîne.

On nous oppose, à nous, euro-alarmistes, qu’un approfondissement des institutions européennes ne serait ni nécessaire, ni possible. L’impulsion vers l’unité européenne se serait à bonne raison épuisée dès lors qu’ont été atteints les objectifs, d’une part, de paix entre les peuples européens et, d’autre part, de mise en place d’un marché commun. En outre, la persistance des rivalités nationales révèlerait l’impossibilité d’une communauté politique allant au-delà des frontières nationales. Je tiens ces deux objections pour fausses. Permettez-moi, pour commencer, de pointer les problèmes d’autant plus pressants qu’ils s’accompagnent de risques considérables et qui pourtant demeureront sans solution tant que nous en resterons à mi-chemin d’une Europe démocratiquement constituée et dotée d’une capacité d’action politique.

Le premier, problème connu depuis longtemps, est une conséquence de cette coupe à moitié pleine : les États-membres de l’Union européenne ont, à mesure que se construisait l’Europe, perdu en substance démocratique. Sont sans cesse plus nombreuses et toujours plus importantes les décisions politiques qui reviennent à Bruxelles et n’entrent dans les différents droits nationaux que "transposées". L’ensemble du processus a le pas sur les sphères publiques et politiques des États-membres, alors même que les citoyens européens ne peuvent tout au plus donner de la voix puisqu’il n’existe pas de sphère publique européenne. Ce déficit démocratique s’explique par l’absence d’une constitution politique interne à l’Europe.

Le problème suivant réside dans l’incapacité des Européens à présenter vers l’extérieur un front uni. Une fois que l’Administration américaine a fait jouer son autorité morale, l’Union européenne suscite des attentes de la part de la communauté internationale, lesquelles ne peuvent être satisfaites sans une politique extérieure commune. Certes, au Proche-Orient, la diplomatie peut, pour la première fois depuis 1948, s’appuyer sur la présence d’une partie tierce, confirmée par un solide mandat de l’ONU. Mais les gouvernements européens sont jaloux les uns des autres et se précipitent chacun pour son compte au lieu de renforcer la position de Javier Solana, leur représentant diplomatique commun, en avançant avec un seul et même agenda. Mais, alors qu’on célèbre le soixantième anniversaire du procès de Nuremberg, c’est avant tout face à la réforme en souffrance des Nations unies que l’Europe déchirée se révèle défaillante. Les Européens sont en effet les seuls à même, si tant est que quelqu’un le soit, de dissuader leurs alliés américains de contrecarrer sans cesse la seule conception légitime de l’ordre mondial, à savoir celle, en l’occurrence initiée par les États-Unis eux-mêmes, qui prolonge le droit international classique en une société mondiale politiquement constituée.

Le troisième problème, le délitement progressif des standards sociaux respectueux de la dignité humaine, est également un problème que les gouvernements nationaux ne peuvent plus résoudre en solitaire. La critique qui s’en prend aux miroirs aux alouettes d’une orthodoxie néolibérale est juste et elle ne s’y trompe pas lorsqu’elle souligne que si la hausse des cours boursiers et celle des licenciements de masse se conjuguent avec une telle obscénité, cela tient à la logique de plus en plus contraignante de l’économie d’entreprise. Or, contre cela, on ne peut pas grand-chose de l’intérieur du cadre national, car c’est mondialement que la relation entre politique et marché est entrée en déséquilibre. Seule une Union européenne dotée d’une capacité d’action en politique extérieure serait à même d’influer sur le cours de la politique économique mondiale. Elle seule pourrait favoriser une politique mondiale de l’environnement et faire les premiers pas en direction d’une politique intérieure mondiale. Elle exemplifierait ainsi pour les autres continents la manière dont des États nationaux peuvent se confédérer en puissances supranationales. Sans acteurs mondiaux d’un nouveau type, comme celui-là, il sera en effet impossible de retrouver un équilibre entre sujets d’un régime économique mondial plus juste.
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MessageSujet: Re: Construire une Europe politique, par Jürgen Habermas   Construire une Europe politique, par Jürgen Habermas EmptyMer 1 Aoû - 22:25

Il est enfin un quatrième problème qui nous presse plus que jamais, c’est le tour fondamentaliste que prend désormais le pluralisme culturel à l’intérieur de nos sociétés. Nous avons trop longtemps traité ce problème dans la perspective de la politique d’immigration ; et, en ces temps de terrorisme, il est à craindre qu’on ne cherche à l’aborder qu’au moyen des catégories de la sécurité intérieure. Mais les voitures qui brûlent dans la banlieue parisienne, les actes de terrorisme perpétrés en Grande-Bretagne par de jeunes britanniques issus de l’immigration, les violences commises à l’École Rütli [4], tout cela nous a appris qu’il ne suffit pas de protéger policièrement la forteresse Europe. Les enfants et les enfants des enfants des immigrants d’autrefois font depuis longtemps partie de nous-mêmes. Et c’est parce qu’il n’en est néanmoins pas ainsi qu’ils représentent un défi, mais un défi pour la société civile, non pour les ministres de l’intérieur. Ce qui est en jeu ici, c’est tout à la fois le respect dans leur altérité de ceux qui appartiennent à des cultures et à des communautés religieuses étrangères, et leur intégration à la solidarité civique.

À première vue, le problème de l’intégration n’a rien à voir avec l’avenir de l’Union européenne, car c’est la une question qu’il revient à chaque société nationale de traiter comme elle l’entend. Il se pourrait bien cependant que nous ayons là la clé qui permettrait de surmonter une difficulté d’un tout autre ordre. La seconde objection des eurosceptiques consiste à dire qu’il ne pourra jamais y avoir d’États-Unis d’Europe parce que le soubassement d’un peuple européen manque à une telle construction. En vérité, l’enjeu est ici de savoir si une extension transnationale de la solidarité civique est possible à l’échelle de l’Europe dans son ensemble. Or une identité européenne commune n’a quelque chance de voir le jour que si, à l’intérieur de chaque État en particulier, le tissu de la culture nationale sait s’ouvrir dans sa densité à l’intégration des citoyens ayant une autre origine ethnique ou religieuse. L’intégration n’est pas une voie à sens unique ; lorsqu’elle marche, c’est qu’elle fait vibrer les cultures nationales fortes de telle sorte qu’elles deviennent poreuses, réceptives, sensibles dans les deux sens en même temps : vers l’intérieur et vers l’extérieur. Pour prendre l’exemple de la République fédérale, plus la vie en commun avec les citoyens d’origine turque deviendra une évidence pour nous, plus nous serons capables de nous mettre à la place d’autres citoyens européens - d’entrer dans le monde étranger du vigneron portugais ou du plombier polonais. Lorsque des cultures fermées sur elles-mêmes s’ouvrent de l’intérieur, elles s’ouvrent du même coup aussi les unes aux autres.

Le problème de l’intégration touche précisément les États-nations européens en un point sensible. S’ils sont devenus des États de droit démocratiques, c’est en effet grâce à la création artificielle d’une conscience nationale d’inspiration romantique, nourrie de formes de loyauté plus anciennes. Sans les emportements du nationalisme, les Bavarois et les Rhénans, les Bretons et les Occitans, les Écossais et les Gallois, les Siciliens et les Calabrais, les Catalans et les Andalous ne se seraient sans doute jamais agrégés en citoyens d’une nation démocratique. Du fait de ce tissu serré et légèrement inflammable, les États-nations les plus anciens se révèlent bien plus sensibles au problème de l’intégration que des sociétés d’immigration comme les États-Unis ou l’Australie, desquelles nous avons à apprendre une foule de choses.

Qu’il s’agisse de l’intégration des familles des travailleurs étrangers ou des citoyens originaires des anciennes colonies, la leçon est toujours la même : il n’y a pas d’intégration sans élargissement de son propre horizon, sans la disponibilité à s’ouvrir à un spectre plus large d’odeurs et d’idées, voire à supporter des dissonances cognitives y compris lorsqu’elles nous paraissent désagréables. À quoi on ajoutera, dans les sociétés sécularisés d’Europe de l’Ouest et du Nord, la rencontre avec la vitalité des religions étrangères, une vitalité qui donne d’ailleurs aussi aux confessions autochtones une résonance nouvelle. Les croyants de l’immigration, attachés à une autre foi, sont un stimulus pour les croyants, mais ils ne le sont pas moins pour les non-croyants.

La proximité des musulmans, pour prendre un exemple actuel, oblige les citoyens chrétiens à se confronter à une vérité de foi concurrente, mais elle permet aussi aux citoyens séculiers de prendre conscience d’une religion qui se montre publiquement. S’ils y réfléchissent, les uns pourront se souvenir du traditionalisme de représentations, de pratiques et de convictions qui ne s’accordaient pas très bien non plus avec la démocratie et les droits de l’homme, y compris dans les sociétés chrétiennes d’un vingtième siècle déjà bien avancé. Les autres reconnaîtront qu’ils en prenaient peut-être un peu trop à leur aise en regardant leurs congénères religieux comme les représentants d’une espèce en voie de disparition et en considérant, par là même, ce droit fondamental qu’est la liberté religieuse comme une simple dispositif destiné à protéger ces mêmes espèces.

Pour réussir, l’intégration doit être un processus d’apprentissage sur une base réciproque. Chez nous, les Musulmans sont soumis à des pressions extrêmes : non seulement ils sont sommés de s’adapter, mais encore de le faire le plus rapidement possible. L’État libéral exige de toutes les communautés religieuses sans exception qu’elles reconnaissent tout à la fois le pluralisme religieux comme un fait, la compétence et l’autorité des sciences institutionnalisées pour ce qui touche les savoirs séculiers, et, enfin, les fondements universalistes du droit moderne. Il garantit les droits fondamentaux également au sein de la famille. Il réprime la violence, y compris sous la forme des contraintes morales auxquelles pourrait être soumis l’un quelconque de ses membres. Mais le changement de conscience nécessaire pour que l’intériorisation de ces normes soit simplement possible exige aussi en contrepartie que simultanément nos formes de vie nationales s’ouvrent par l’autoréflexion.

Dénoncer cela comme une "capitulation de l’Occident", c’est tomber dans le piège des faucons libéraux et relayer leurs cris de guerre idiots. Le prétendu "fascisme islamique" n’est pas plus un adversaire palpable que la guerre contre le terrorisme est une "guerre". Chez nous, en Europe, la prévalence des normes constitutionnelles est un préalable si peu contesté au vivre-ensemble que l’appel hystérique à la défense de nos "valeurs" semble n’être pas autre chose qu’un appel sémantique aux armes contre un ennemi intérieur indéfini. Punir la violence et lutter contre la haine suppose qu’on ait une conscience de soi en paix, non qu’on exacerbe les tensions par des propos outranciers. Proclamer en toute mauvaise foi que l’attribution du Prix Nobel à Orhan Pamuk est l’affirmation du clash inévitable des civilisations, c’est en appeler soi-même à la guerre des cultures. Nous ne devons pas emboîter le pas de George W. Bush, et, moins qu’en toute autre chose, dans la militarisation de l’esprit occidental.

La tension culturelle croissante depuis 2001 entre la chrétienté et l’islam a, en Allemagne, récemment débouché au plus haut niveau sur un vif et intéressant conflit de rivalité interconfessionnel. L’enjeu de cette querelle : la compatibilité de la foi et du savoir. Le Pape fait remonter la rationalité de la foi à l’hellénisation de la chrétienté, l’évêque Huber 5 à la rencontre, après la Réforme, de l’Évangile avec les pensées postmétaphysiques de Kant et de Kierkegaard. De part et d’autre, on s’est, semble-t-il, un peu laissé aller, dans le feu de l’action, à un excès de fierté concernant la raison. L’État libéral doit en effet consister en ceci que la compatibilité de la foi y est requise par rapport à la raison de toutes les confessions religieuses. C’est là une qualité qui ne peut être revendiquée comme la propriété exclusive d’aucune religion en particulier, soit-elle intimement liée à la tradition occidentale.
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MessageSujet: Re: Construire une Europe politique, par Jürgen Habermas   Construire une Europe politique, par Jürgen Habermas EmptyMer 1 Aoû - 22:26

Notes
[1] Wolfram Hogrebe a dirigé des travaux sur Erich Rotacker et Oskar Becker, qui, membres du Parti nazi, dirigèrent le Séminaire de philosophie de Bonn, à l’époque du IIIe Reich, et continuèrent de le diriger après. Il a publié lui-même un article sur Oskar Becker en mars 2006 ("Von der Hinfälligkeit des Wahren und der Abenteuerlichkeit des Denkers. Eine Studie zur Philosophie Oskar Beckers", Deutsche Zeitschrift für Philosophie, 54, 2/2006, p. 221-243).

[2] Hans-Jochen Vogel, lui-même.

[3] Benrath : faubourg de Düsseldorf, par lequel passe la frontière linguistique qui sépare, perpendiculairement au Rhin, le bas du haut allemand, divisant de ce fait les pays rhénans du nord.

[4] Lycée expérimental berlinois, presque centenaire, ouvert à tous les élèves du monde. En mars 2006, les professeurs ont lancé un appel au secours au Sénat, craignant qu’il ne faille rapidement fermer l’école si la véritable guerre communautaire que se livraient les élèves entre eux devait perdurer.
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