AUX ARMES LA JEUNESSE !

AUX ARMES LA JEUNESSE !


Quel jeune socialiste aurait pu penser qu’après la crise sans précédent que vient de traverser le pays, qu’après la mobilisation massive des jeunes dans la
rue tous unis contre le Contrat Première Embauche, François Hollande, Premier Secrétaire du Parti Socialiste rejette l’idée d’intégrer « l’allocation
Autonomie » dans le programme des socialistes de 2007 !

Qu’est-ce que l’allocation Autonomie ?

- C’est d’abord une des premières revendications depuis plus de dix ans du Mouvement des Jeunes Socialistes et de l’UNEF (1er syndicat étudiant).
- C’est ensuite la possibilité pour tout jeune âgé de plus de 16 ans de pouvoir mener à bien son projet éducatif et professionnel sans passer par la case «
Mc Do » pour financer ses études.
- C’est une mesure qui avait déjà été intégrée, de manière édulcorée, par le Parti Socialiste dans le programme du candidat aux présidentielles en 2002.

Il s’agit en effet grâce à une refonte du système de bourse actuel, des aides au logement et de l’impôt sur le revenu des ménages, de donner à chaque
jeune une Allocation Autonomie qui lui permette de subvenir à ses besoins sans avoir à être dépendant de ses parents pendant ses études, sa formation
ou sa recherche d’emploi. Techniquement, il s’agit de permettre à un jeune de ne plus être considéré à la charge de ses parents en allouant la ½ part ou
part entière accordée à la famille au financement de cette allocation autonomie.

Il n’est pas pensable aujourd’hui que des jeunes sortent du système scolaire sans qualifications. Il n’est pas pensable que des étudiants mettent fin à leurs
études parce que l’argent manque.

C’est toute la question de l’autonomie et de l’indépendance des jeunes qui est en jeu. Nous, Socialistes, jeunes ou moins jeunes n’avons pas le droit de
laisser la jeunesse sur le bord de la route.

La jeunesse c’est l’avenir d’une Nation, ne la gâchons pas !

Nous appelons tous les militants et anciens militants ayant oeuvré dans la jeunesse à défendre cette proposition, à signer cet appel et à demander à ce
que cette proposition puisse être défendue dans le cadre du Projet du Parti Socialiste.

Pour signer cet appel envoyez un mail à : appel.allocation@free.fr et retrouver le texte sur http://appel.allocation.free.fr

Soyons lucide et réaliste!
comment peut-on croire encore aujourd'hui que chaque jeune naît avec les mêmes chances? Comment croire que chaque jeune vit avec le même potentiel financier?
Sortons de l'hypocrisie et avançons...
Voici donc ce que je pense sur le sujet:

L’Etat doit permettre à chacun de se former à tout âge. Je suis défavorable à l’ « allocation autonomie jeune » qui pose deux problèmes majeurs : d’une part, elle instaure un statut jeune, d’autre part, elle implique que tous les jeunes ont les mêmes difficultés financières, les mêmes envies, les mêmes projets. Or, la question de l’éducation est davantage liée à une question sociale qu’à la question de l’âge.

L’Etat doit à TOUS un temps de formation quand chacun le souhaite. Je propose donc (et avec moi bon nombre de camarades) une allocation de formation, ouverte à tous quel que soit l’âge.
Ces crédits-formation pourraient être pris dès 16 ans et pour une durée minimum de huit ans. Grâce à ce capital de formation garanti par l’Etat, le titulaire peut s’orienter vers une formation longue en bénéficiant d’une aide financière, le montant étant plafonné en fonction des ressources propres. Il peut aussi s’engager dans une formation courte, il garde alors une part de son capital initial en réserve pour le futur.

Ce droit permet donc d’envisager la formation non pas seulement comme une séquence limitée dans le temps mais bien comme une possibilité permanente de se former tout au long de la vie. C’est une garantie pour chacun de pouvoir réintégrer un cycle d’études alors que nous savons bien que, pour l’instant, quitter le système scolaire aboutit le plus souvent à ne plus jamais y revenir. Là, un jeune qui choisit à 17 ans de travailler pendant deux ans peut choisir, après cette aventure professionnelle de revenir suivre une formation à l’université ou dans une école. L’intérêt du droit qui est proposé c’est qu’il n’est pas un droit simplement réservé à une catégorie d’âge mais qu’il est appelé à devenir commun à toutes les générations. Surtout, ce crédit initial est alimenté par l’exercice d’une activité professionnelle ou par engagement associatif reconnu par l’Etat. Ainsi, lorsque nous travaillons, nous gagnons aussi des jours de formation !
De cette façon, la collectivité donne tout à la fois à chacun la possibilité de se construire son propre parcours de formation et cela de façon continue. Le dispositif de formation professionnelle existant vise à donner une seconde chance aux salariés ayant échoué à l’école et de favoriser leur promotion sociale. Il faut bien constater qu’il a échoué et qu’il ne réalise pas cet objectif loin s’en faut. Une des raisons réside certainement dans le fait que l’entreprise, en charge de la formation, a des objectifs souvent distincts de ceux de ses salariés. Compléter le dispositif actuel par ces crédits-formation permet de s’assurer que les efforts de formation post-scolaire se réorientent vers le salariés les plus fragiles et les moins formés initialement.

Chers camarades,

Je comprends ta déception face à la réponse de François Hollande sur l'allocation d'autonomie". Un étudiant qui a 20 heures de cours à la fac, plus 20heures au mcdo aura plus de difficulté à réussir qu'un étudiant dont ses parents payent ses études.
Mais François Hollande a dis que c'était un objectif pour les socialistes. Il faut être lucide, cette réforme demande une réelle dépense de l'Etat. je pense qu'une fois arriver au pouvoir, les socialistes se poseront cette question...

L'allocation d'autonomie est dans le programme du PS.