Le mouvement ne s'essoufle pas. Tel est le constat que l'on peut porter suite à cette nouvelle journée d'action nationale. En effet malgrè l'intervention du président de la république suspendant de facto l'appilcation du Contrat Première Embauche, malgrè le changement d'horaire de la manifestation alors que depuis deux mois on s'était habitué au schéma d'un premier départ 13h30 Fac de Lettres puis 15h Place des Carmes, malgrè l'inéluctable usure des militants face à un gouvernement qui écoute mais qui n'entend pas les revendications claires des lycéens, des étudiants et des salariés à savoir le RETRAIT du CPE.
Malgrè cela, c'est encore 50 000 manifestants, selon les syndicats (13 500 selon la Police) qui arpentèrent les rues de Clermont-Ferrand.
Aucun essouflement local donc, la même logique s'applique au plan national. Les chiffres de la police 1 028 000 manifestants, dont 84 000 à Paris comme ceux des syndicats 3,1 millions, dont 700 000 à Paris attestent que la participation a été aujourd'hui semblable à celle du 28 mars, journée qualifiée d'"historique" par les syndicats.
Une journée réussie qui placent les syndicats en position de force pour les éventuelles négociations de demain.