Rémunération capital / travail :

Au moment où nous, socialistes, nous élaborons un projet de société le plus à même à résoudre les nombreux problèmes qui nous entourent, il me semble primordial de nous pencher sur la question de la répartition des richesses entre les salaires et les profits, il s’agit de trouver un équilibre entre la rémunération du capital et celle du travail.

Voici quelques chiffres reflétant la tendance actuelle :

--> Selon la commission européenne, entre 2000 et 2007, 174 milliards d’euros ont été soustraits à la rémunération du travail pour améliorer la rémunération du capital dans l'Union Européenne des 25, ce qui équivaut à 1,6 % du PIB.

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L’évolution de la rémunération capital / travail est claire, il est donc de notre devoir de nous saisir de ce problème, qui induit des effets terriblement néfastes : chômage, précarité, exclusions.
Notre vision socialiste de la relance de l’économie se fait bien par une augmentation de la demande, les travailleurs doivent avoir les moyens d’acheter le produit qu’on leur vend. Il faut que dans notre projet réaliste, applicable dès demain, nous nous donnions les moyens de mettre en œuvre notre politique.
Michel Rocard nous disait récemment que si le rapport de la rémunération du capital et du travail en 2005 était le même qu’en 1980, ce sont entre 120 et 150 milliards de salaires directs et indirects qui auraient été redistribués. Si, une fois aux responsabilités, nous n’inversions pas l’évolution du ratio de la rémunération capital / travail, notre projet aussi bon soit il, ne pourrait pas être appliqué. Une telle politique se fera obligatoirement avec tous les partenaires sociaux qui définiront un nouvel ordre public salarial. Parce que nous souhaitons avant tout une croissance EQUITABLEMENT PARTAGEE, nous devons inverser la tendance actuelle dont nous mesurons que trop bien les dégâts.