Et allez je te mets en plus la réponse que j'ai faîte suite à différents messages:
Suite aux multiples messages concernant tant la réunion soit disant publique du Jeudi 15 mars à Riom (en présence des ministres UMP Copé et de Hortefeux) que ce qui sur ce qui s’est passé plus tôt dans l’après midi du même jour à la Rotonde, postés sur différents blogs, je vais apporter les rectifications nécessaires.
1- Pour Julien : « lorsque des jeunes anti sarko (donc socialiste) de clermont tabassent sur des jeunes populaire 63 aussi en train de tracter, dont un bléssé, C'est la république? la démocratie? Vraiment, les socialistes ont de la poussiére en face de leur yeux. »
1- La personne (non pas des jeunes mais une personne) qui a effectivement portée un coup au jeune populaire (qui, au demeurant a commencé à bousculer cette dite personne) qui était en train de tenir illégalement une table « les étudiants avec Sarkozy », n’est aucunement adhérent, ni sympathisant du Mouvement des Jeunes Socialistes ou du Parti Socialiste… A partir de ce moment là, on ne peut tout de même pas être tenus responsables des agissements de tous les étudiants qui ne portent pas Nicolas Sarkozy dans leur cœur.
2- Au-delà de l’exposition fallacieuse des faits, ce message comporte également une grave erreur d’analyse politique. Résumer le rejet de Nicolas Sarkozy et de sa politique ultralibérale, liberticide et communautariste à la simple adhésion au Parti Socialiste est à la fois réductrice, simpliste, fausse, et révélatrice du manque de connaissance du monde politique et notamment dans les mouvements de jeunesse. Le rejet de Sarkozy, quoi que vous en vouliez s’opère dans toute la gauche et même au-delà. Ne pas le comprendre, ce n’est pas un atout pour faire la campagne, allez un exemple au cas où ça ne rentrerai pas : la création du ministère de l’immigration et de l’identité nationale, est condamnée par tous les candidats à l’élection présidentielle si ce n’est Jean Marie LePen.
3- Je vois également que l’argumentation reposant sur la polémique fourmille, mais que le débat politique sur le point national n’a que peu d’échos. Là aussi je n’estime pas que c’est anodin.
Un message basé sur des faits inconnus, et sur une argumentation politique basée, pour le coup, sur la poussière qu’on est censé avoir devant les yeux.
2- Pour Stéphane 63 : « J'aime bien lorsque les MJS prennent leurs airs éplorés parce qu'ils ont été gentiment (j'insiste sur le terme car j'étais là) reconduits à la sortie compte tenu de leur conception particulière de la démocratie qui consiste juste avant la réunion à arracher toutes les affiches relatives à celle-ci dans Riom, ou bien à mettre un coup de boule gratuitement à un de nos amis qui tractait à la Fac de Lettre hier après-midi (lui cassant le nez par la même occasion...). Alors avant de donner des leçons dans le domaine, balayez devant votre porte. Que je sache, vous n'avez jamais vus de militants UMP débarquer en bande dans une de vos réunions pour porter la "contradiction" comme vous dites (en fait, mettre la pagaille gratuitement) ».
1- Sur ce qui s’est pas passé à la Rotonde, site de la faculté de droit, d’économie et de science politique, donc pas à la fac de lettre (j’insiste parce que visiblement tu n’y étais pas…), même réponse que pour Julien.
2- Sur la réunion à Riom, on ne va pas non plus se féliciter d’avoir été reconduit même gentiment à la sortie d’une réunion –débat publique. Avant de revenir sur notre conception de la démocratie, juste une précision concernant les affiches que nous avons effectivement arrachées. Elles n’étaient aucunement relatives à la réunion en question (c’étaient des affiches Les gaullistes avec Sarkozy ou avec la gauche c’est la France en faillite… j’insiste car tu étais là). D’autre part ces affiches étaient collées à la fois sur des transformateurs EDF, ou sur des bâtiments relevant de la propriété privée, lieux qui ne sont pas destinés au collage. A partir de ce moment là, vous ne pouvez pas vous targuez de la liberté d’expression pour conclure que le fait d’enlever des affiches illégalement collées est constitutif d’une conception particulière de la démocratie. Pire même sans cela, si elles avaient été collées légalement c'est-à-dire sur des panneaux destinés à l’affichage, le fait de les enlever ne constitué nullement une entrave à liberté d’expression. La liberté d’expression implique que vous pouvez vous exprimer par l’affichage légal mais elle implique également que nous puissions exprimer notre désaccord avec vous. Il en résulte que notre conception de la démocratie n’est pas particulière, elle est seulement juste et conforme au cadre légal. Critiquer cela c’est justement constitutif d’une conception bizarre de la liberté d’expression. Et là le reproche que tu nous adresses : « Voilà votre sens de la démocratie et de la tolérance à gauche: vous n'êtes tolérants qu'avec ceux qui pensent comme vous, point final. » se retourne contre toi. La démocratie c’est accepter la contradiction, c’est pourquoi nous sommes venus à votre réunion qui je vous le rappelle était annoncée comme publique. De deux choses l’une, soit vous faîtes des réunions interne UMP et à partir de ce moment là on ne viendra pas comme nous ne sommes jamais venus dans une réunion strictement réservée aux adhérents de l’UMP, soit vous faîtes des réunions publiques et là il est difficilement acceptable de ne pas autoriser à assister à la réunion les personnes n’étant pas convaincu du bien fondé des propositions de Nicolas Sarkozy. A moins que vous-même, commenciez à comprendre que sur un débat projet contre projet et non plus fondé sur la polémique ou sur des postures, vous ne convaincrez pas les français. Sur le fait que vous ne soyez jamais venus aux réunions publiques organisées par le Parti Socialiste, vous ne comptez tout de même pas que je vous envoie une invitation.
Encore une fois, on disserte sur des sujets qu’on ne connaît, ou qu’on transforme volontairement pour derrière justifier une condamnation politique qui ne tient pas. Les faits précisés de manière objective (on ne nie pas d’avoir arraché vos affiches qui au surplus peuvent laisser place au débat sur la question de l’héritage gaulliste), condamner et regretter le fait qu’on ai pu assister à cette réunion à laquelle j’estime avoir clairement avoir été invité ayant récupéré un tract à Riom, on peut éventuellement arrêter les tergiversations et laissez place au débat sur le fond, projet contre projet…