Petite question

Je suppose que parmi les jeunes socialistes il y a de nombreux étudiants, alors ma question est la suivante, envisagez vous différents types d'actions pour protester contre les réformes de l'éducation nationale qui auront lieu pendant l'été ?

Un blocage ne se décrète pas !

... après celui contre le CPE était justifié, justifiable et a porté ses fruits !

Cela dit il faut être honnête il se vote pas vraiment pas non plus...expérience vécue.

Si, si, il se vote... pour y avoir assister plusieurs fois.

Matthieu Perona a écrit:

Si, si, il se vote... pour y avoir assister plusieurs fois.

+1 non seulement il se vote mais il trouve sa légitimité dans l'approbation du doyen et du CA (CA élu par les acteurs de l'université)...

Je ne parle même pas du rapport de force démesuré entre les grévistes et ceux qui ne se déplaçaient même pas aux AG pour voter...

Et en plus il se vote à une écrasante majorité !

Peut-être la droite va-t-elle prévoir un service minimum de l'étudiant ; on ne pourra plus bloquer .

il faut faire attention à ce que le blocage des universités ne soit pas systématique à toutes annonces ou réformes impopulaires chez les étudiants. Si la crise du CPE a porté ses fruits, c'est parce que l'idée de protestation était quelque peu novateur. la dernière grande crises était en 1968. si à chaque mouvement protestataire on bloc les facs, cela, à terme, n'aurait pu d'effet.

Ensuite, comme je ne suis pas opposé à l'intégralité de la réforme des facs, je peux pas être catégorique sur l'approbation d'un blocage.

certes, certaines mesures votés seront tres nuisible, mais pas le texte dans son intégralité. Je n'irai donc pas contre un blocage, mais si mouvement étudiants il ya, mes revendications ne seront peut-être qu'une partie des votres.

mais au dela, il faut avant tout faire attention à ne pas tomber de une forme de protestation qui serait toujours la même sous pretxte qu'elle ai porté ses fruits la dernière fois.

Regarder dans l'éducation nationale, les greves, et les fermeures partielle des établissements d'enseignements ne font plus bouger le gouvernement.
Mais au delà de ce

Premièrement l'ensemble du texte est nuisible ; ce n'est pas parce qu'il y a deux ou trois cacahouètes progressistes que cela change fondamentalement la visée de ce texte qui va créer une université à deux vitesses et la "privatisation" de l'enseignement supérieur.

Deuxièmement, le CPE n'est pas un cas isolé depuis 1968 : plein d'autres mouvements populaires ont fait plier le gouvernement, notamment - je ne prends qu'un exemple - concernant la jeunesse, le refus du "SMIC jeune" (ou officiellement appelé le CIP, "Contrat d'insertion professionnelle"), proposé par le gouvernement Balladur, en 1994, et retiré sous la pression d'un fort mouvement contestataire le 30 mars 1994.

Comme pour le LMD en 2003, il n'y a pas de bonne application d'une mauvaise réforme ! Désolé Gwénolé pour mon "sectarisme" mais je n'attend rien de bon de la politique de la droite, notamment en ce qui concerne les services publics et l'éducation !
Au passage, je vous invite à signer cet appel contre la réforme :
http://www.universite-recherche-democratie.fr/

Un peu d'exercice vocal avant la rentrée : "Fillon si tu savais ta réforme, ta reforme. Fillon si tu savais ta réforme ou on s'la met !

Ben357 a écrit:

Cela dit il faut être honnête il se vote pas vraiment pas non plus...expérience vécue.

C'est justement parce qu'il faut être honnête qu'il faut rétablir la vérité sur les blocages du mouvement contre le CPE. Lors de la première assemblée générale le processus de blocage de la faculté de lettres a bel et bien été voté, de même que sa reconduction fut votée à chaque nouvelle assemblée générale précédée par un débat. Jamais le blocage n'a été minoritaire sur un vote en assemblée générale. Après on peut regretter l'absence d'un référendum à bulletin secret, mais personne ne peut se cacher derrière le fait de ne pas avoir été au courant des votes en AG.

sur la reforme des universités, je me suis déjà expliqué sur le sujet... pour moi, l'autonomie des facs est une bonne chose à condition qu'elle n'inclue pas l'autonomie financière. ensuite, la selection entre L3 et M1, est pour ma part une bonne chose également car elle permet de clarifié une situation qui existe déjà dans de nombreuses fillières. beaucoup de chose ne font pas dans le texte, mais certains points, et notament ces 2 parmis les + importants, sont utiles. après, on peut ne pas partagé cette avis.
et quant au LMD, ce n'est pas, sur la forme, une mauvaise chose d'harmoniser les diplome à l'échelle de l'europe. ca facilite même les étudiants qui DOIVENT partir un semestre ou une année à l'étranger. mais sont application fut tres mal préparé.

Ensuite, mathieu tu dis que le CPE n'est pas un mouvement protestataire isolé. bah excuse moi mais 2006 et 1994, ca ne fait que 2 mouvements qui ont réussi à faire plier les gouvernements sur des décisions graves. 2 mouvement depuis 1968. Le probleme que je soulevais n'étais pas tant de savoir s'il y avait eu beaucoup de protestation dans la passé, mais que peu de protestation étaient arrivées à leur fin. Aujourd'hui, manifester dans la rue ne suffit plus. si, lors de la crise du CPE, nous nous étions conteter de manifester, cela n'aurait rien donné.

Les syndicats appellent à des journées de greves dans l'éducation nationale au mois de septembre. Mais encore une fois, cela risque d'être vain car ca ne suffit plus.
Ma soeur, instit à mulhouse, ainsi que la directrice de son école et d'autre instit on décidé d'un autre mode opératoire : rester chez soi le jour de la rentrée. À mulhouse, le 3 septembre, il y aura au moins une école qui n'ouvrira pas. la rentrée des classes est symbolique. et si de +, il n'y a pas de préavis donné, à ce moment là, on provoque une réaction.

je ne faisait pas une réelle critique d'un éventuelle blocage des facs à la rentrée. je dis juste de faire attention à ne pas entrer d'une une systématique qui à terme ne produira aucun effet.