Sarko et la chine
Notre Sarkozy national a obtenu 20 milliards d'euros de contrat. En grand héros politique, il n'a pas parlé des sujets "qui fâchent" :
- le Tibet,
- l'emprisonnement de 33 journalistes et de 50 cyberdissidents et internautes,
- les internements abusifs voire les trafics d'organes à l'échelle nationale dont est très sérieusement soupçonné le pays,
- la peine de mort, en demandant courageusement à la Chine d'aller vers "une suspension progressive des exécutions" capitales. La Chine n'étant pas très isolée sur le sujet, grâce notamment aux Etats-Unis, on imagine que le président chinois HU Jintao a dû exposer un sourire ravi en voyant comment le président français se débarrassait de la délicate question des droits de l'homme.
Sarko et la Lybie
il a négocié avec Tripoli la libération cet été des infirmières contre des accords commerciaux et une visite du colonel Kadhafi à Paris. Les critiques se sont accentuées après que le "guide" lybien, a déclaré, vendredi à Lisbonne, que"les forces coloniales doivent dédommager les peuples qu'elles ont colonisés et dont elles ont spolié les richesses", et qu'il est "normal que les faibles aient recours au terrorisme".
Amnesty International qualifi ces derniers propos d'"inacceptables" et "révélateurs de l'état d'esprit du dictateur" a estimé qu'ils doivent être "vigoureusement dénoncés par le président Sarkozy". Dans le même communiqué, l'organisation de défense des droits de l'homme "rappelle que les relations que le président de la République française compte consolider avec la Libye ne doivent pas occulter les violations graves des droits humains qui persistent dans ce pays". Elle cite notamment le cas de Fatih el-Jammi, opposant "arrêté une première fois en 2002 et réincarcéré depuis mars 2004 pour avoir critiqué le président Kadhafi et appelé à des réformes politiques".
Souhaitant la prise en compte les droits des demandeurs d'asile et des candidats à l'émigration vers l'Europe détenus en Libye dans de mauvaises conditions, Amnesty"demande à la France et à l'Union européenne de veiller à ce que la coopération avec la Libye, en matière de contrôle des migrations, n'entraîne pas d'atteinte aux droits fondamentaux".
Sarko et l'Algérie
Il a une "obsession", "remplir le carnet de commandes d'Areva, faisant fi des questions de droits de l'Homme, de sécurité internationale ou des questions d'environnement