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| Environnement - Développement durable | |
| | Auteur | Message |
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Florent
Nombre de messages : 27 Localisation : Aubière Date d'inscription : 23/03/2006
| Sujet: Environnement - Développement durable Jeu 30 Mar - 13:38 | |
| Le terme de « développement durable » a fait son apparition dans tous les programmes et discours. Mais pour beaucoup, il ne s’agit encore que d’une forme modernisée de l’écologie. Or le développement durable se schématise par la conjonction des trois sphères de l’économique, de l’environnemental et du social. Le développement économique n’est ainsi qualifié de durable uniquement lorsqu’il est socialement équitable et écologiquement soutenable.
S’engager dans une telle démarche conduit à repenser notre modèle de développement de manière globale du local jusqu’au niveau mondial. Pendant longtemps les occidentaux se sont réservés le bénéfice du développement par la jouissance à bon marché des matières premières et des sources d’énergie. Il en a résulté un état de développement mondial inégalitaire entre le Nord et le Sud, socialement inéquitable. La démocratisation de l’accès à ces ressources pour tous les pays permet certes un rattrapage social, mais va surtout conduire à une gigantesque faillite environnementale, tant sont limitées les ressources naturelles et la capacité de résistance aux pollutions de notre planète.
En ce qui concerne l’environnement, tous les indicateurs sont au rouge. On assiste à une érosion de la biodiversité, à un épuisement des ressources naturelles, à une irrémédiable pollution de l’air, des eaux et des sols, à une accumulation de déchets nucléaires. Dans le domaine des transports il est temps de faire converger efficacité économique, préservation environnementale et équité sociale. Cela impose de favoriser les transports en commun et les alternatives au tout automobile, de développer une vraie politique des transports des voyageurs comme du fret pour lequel le ferroutage n’est pas toujours soutenu. Cela inclue également le fait de repenser nos modes de consommation, de développer massivement les nouvelles énergies, les biocarburants.
Cette recherche d’un compromis entre niveau de développement, partage équitable des fruits de celui-ci et préservation de l’environnement naturel ne peut aboutir que par la participation de chacun des acteurs du développement : industriels et autres entrepreneurs, consommateurs, Etats et organisations internationales, ONG, collectivités, associations, citoyens. Le développement durable est la synergie des compromis construits par chacun des acteurs, publics ou privés. Cela conduit nécessairement à mettre en œuvre des stratégies participatives. Il nous reste à donner du corps à ce concept pour chacun des problèmes concrets posés. Le développement durable, lorsqu’il est pris en considération, doit l’être de manière transversale. Ainsi deux principes fondamentaux doivent constamment être présents : le principe d’intégration, qui conduit à ce que la prise d’une décision soit toujours précédée d’une prise en compte de ses conséquences sur les plans environnemental, social et économique et le principe de participation, incluant le plus grand nombre des acteurs concernés à la prise de décision publique. | |
| | | Maxime
Nombre de messages : 5 Localisation : Volvic Date d'inscription : 14/03/2006
| Sujet: Relations Nord/Sud dans le cadre du Développement Durable. Lun 3 Avr - 23:35 | |
| Week-end du projet, compte rendu de l’atelier : Relations Nord/Sud dans le cadre du Développement Durable. Depuis plus de 20 ans, on assiste à une hausse des inégalités qui se fait fortement sentir dans les relations nord/sud. Pour contrer cet effet il existe deux principales aides : Aide Publique au Développement et l’ Aide Humanitaire. La condition sine qua non au bon développement des pays sous-développés est qu’ils accèdent à une forme de Démocratie. Dans de nombreux pays les élections sont faussées, ce qui permet aux dictateurs de rester impunément en place. Il ne s’agit pas de faire de l’ingérence humanitaire, mais plutôt d’offrir à ces pays la possibilité de construire leur propre modèle de Démocratie. Dans ce débat il se pose un problème concernant l’autorité; en effet la politique africaine de la France est un « domaine réservé » au Président de la République, ceci est purement conventionnel, la constitution n’affiche aucune prédominance en la matière. Cette façon de fonctionner a induit des dérives graves, la critique est faite à différents Présidents français d’avoir laissé des dictateurs en place dans le but de garder une main mise sur une partie de l’Afrique. De plus certaines entreprises comme Elf sont accusées de financer les campagnes de dictateurs pour leur permettre d’exploiter les avantages du pays. On doit donc se poser la question institutionnelle du pouvoir en ce qui concerne la politique africaine, peut-être faut-il que le Parlement ait un réel pouvoir dans ce domaine pour empêcher les désastreuses dérives du système actuel. Un autre problème est posé quant aux aides, et savoir comment les utiliser. L’utilisation de l’Aide Publique au Développement reste assez obscure, puisqu’on fait le constat que certains dictateurs peuvent se trouver plus riches que leur propre pays. Etant donné cette réalité affligeante, il nous semble primordial que les aides bénéficient réellement aux plus défavorisés. On se rend compte que le développement ne sert pas nécessairement les habitants, on constate une différence substantielle entre PIB (indice sur lequel est basé l’Aide au Développement Publique) et IDH. Il faudrait peut-être une transparence sur l’utilisation des aides ainsi que baser le barème sur l’IDH. Afin de lutter contre l’impunité des dictateurs face à leurs actes, il faut certainement renforcer les droits du tribunal pénal international ainsi que de la cour pénale internationale. | |
| | | Félicien
Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 04/04/2006
| Sujet: Développement durable - Week-end du projet MJS Mar 4 Avr - 1:16 | |
| Week-end du Projet MJS «Développement durable et développement rural» Unieux – 1 et 2 Avril 2006
Le MJS 63 a participé le 1er Avril dernier au week-end du projet MJS ayant pour thème le développement durable et le développement rural, qui avait lieu à Unieux, à quelques kilomètres de Saint Etienne. Ce week-end a eu lieu en deux temps : • Une séance plénière le samedi matin durant laquelle on s’est efforcé de redéfinir le principe de développement et de dégager les problématiques principales qui en découlent. • Cinq ateliers de travail durant l’après midi ciblés chacun sur un aspect précis du développement durable, à savoir : les transports et l’aménagement du territoire, l’agriculture, les relatons Nord/Sud, le tourisme social et, enfin, les énergies renouvelables.
Voici donc les idées principales que nous avons retenu de cette journée.
La place du développement durable dans le projet socialiste
De nombreux français considèrent aujourd’hui uniquement le côté écologique du principe de développement durable qui est, en fait, bien plus complet que cela. Il repose en effet sur quatre piliers essentiels : • Le développement économique ayant pour but de créer de l’activité • Le respect de la nature et de l’environnement • Le lien social et la réduction des inégalités • La démocratie participative La richesse de la véritable définition du développement durable impose donc qu’il ne soit pas uniquement considéré comme une partie du projet socialiste pour 2007, mais plutôt comme une méthode de réflexion et de travail régissant l’ensemble des propositions socialistes qui vont se dégager dans les prochains mois. La droite, et en particulier Chirac, s’est toujours contenter de resservir le principe de développement durable à toutes les sauces sans jamais abordés ses problématiques au fond. Le développement durable doit devenir prédominant par rapport à d’autres principes dans la politique que mettra en place la gauche. C’est pourquoi la bataille sémantique avec la droite sur ce thème est plus que nécessaire. Les socialistes devront savoir choisir les mots justes pour définir leur développement durable qui porte une forte dimension sociale et économique et convaincrent les français de son importance, d’où la difficulté de rester suffisamment large sans être confus à propos de cette notion dans le futur projet socialiste pour 2007.
Les interrogations et les propositions du MJS émanant du principe de développement durable
•L’emploi : Une véritable politique de développement durable passe d’abord et avant tout par une réduction du taux de chômage dans notre pays. Sur ce point des divisions idéologiques se font sentir : certains prônent la croissance et d’autres la décroissance ou du moins la «non performance» économique. Il faut tout de même rappeler à ce propos que toutes les périodes de plein emploi ou de forte baisse du chômage correspondent à des périodes de croissances fortes. De plus, dans un pays où la misère et la pauvreté s’accroissent chaque jour il parait difficile de pouvoir envisager une période de décroissance qui toucherait de nouveau les plus faibles. Une politique économique ambitieuse de relance de la croissance devrait donc permettre de redonner de l’emploi aux français et ainsi d’avancer en terme de développement durable.
•Les services publics : La question des services publics fait également référence au principe de développement durable. Quels sont les secteurs pouvant être privatisés ? Quels doivent être ceux qui restent uniquement de la compétence de l’Etat ? Ainsi on peut s’interroger sur la pertinence d’avoir privatiser l’eau et l’énergie, ou en contre exemple de conserver le fret public. Une redéfinition précise des services publics devant rester en dehors des règles du marché s’impose.
•Logement et mixité sociale : Lorsqu’on évoque le développement durable un autre problème est soulevé, c’est celui du logement. La situation des milliers de SDF vivant en France n’est plus acceptable. C’est pourquoi les taux de logements sociaux attribués à chaque ville doivent être respecté au plus vite. De plus, afin de favoriser la mixité sociale, il est proposé de mettre en place un moyen de régulation des loyers de logements sociaux permettant aux classes les moins aisées de continuer à vivre dans les centres ville ou dans les quartiers en développement.
•La pollution environnementale : Deux problématiques liées à la pollution peuvent être dégagées. Dans un premier temps il faut prendre conscience du fait que certes, aujourd’hui, les bouteilles en plastique, les frigos, … polluent mais sauvent aussi des vies et qu’il faut faire attention aux idées reçues comme quoi tout ce qui est ancien, tout ce qui est traditionnel est écologique. Effectivement, améliorer notre mode de vie n’est pas synonyme d’un retour en arrière. Il faut innover, inventer de nouveaux produits, de nouveaux modes de vie respectueux de la nature et des générations futures. Puis une deuxième remarque peut être faite sur les «permis d’émission» accordés aujourd’hui à certaines entreprises. Le coût du droit à polluer est aujourd’hui trop faible et n’incite pas les entreprises à évoluer dans le sens du respect de la nature et de l’environnement. Il faut créer les conditions d’une mutation de notre industrie actuelle en une industrie plus en phase avec les principes fondamentaux de l’écologie.
Conclusion
Même s’il est souvent difficile de légiférer sur des thèmes rattachés à la définition socialiste du développement durable, il est capital que celui-ci soit un véritable fil rouge du projet socialiste pour 2007 sans quoi le risque de compromettre l’avenir des générations futures se verra une nouvel fois grandi. | |
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